Taxer la malbouffe pour améliorer la santé?

Une récente étude publiée dans la revue scientifique médicale britannique The Lancet a démontré l’efficacité de la taxation de la malbouffe afin d’améliorer la santé des gens.
Selon cinq études exhaustives dont les résultats ont été publiés récemment dans la revue The Lancet, taxer des produits malsains pour la santé a un effet bénéfique.
Lorsqu’on impose une taxe sur l'alcool, les boissons gazeuses, les friandises, les croustilles ou les bonbons, on diminue les taux de cancers, de diabète, de maladies cardiovasculaires et respiratoires.
«Les produits de malbouffe sont tellement peu chers que les gens ont tendance à utiliser ces produits plutôt que des produits sains», a expliqué Paul Boisvert, spécialiste sur l'obésité, l'alimentation santé et le contrôle du poids.
Mais le spécialiste estime qu’il ne faut pas s’arrêter là. En plus de taxer la malbouffe, il faut rendre plus accessibles les produits sains, que ce soit par des subventions ou des incitatifs financiers. Il faut que les produits sains soient moins chers pour que les personnes défavorisées puissent s’en procurer dans son panier d’épicerie.