À écouter
L'assistant au DG des Ducks d'Anaheim nous parle de l'embauche de Joël Bouchard
Avec
Bien des amateurs des Canadiens de Montréal ont été étonnés d’apprendre le départ de l’entraîneur Joël Bouchard du Rocket de Laval pour l’organisation des Ducks d’Anaheim.
Bouchard a quitté le giron du Tricolore pour devenir l’entraîneur-chef des Gulls de San Diego, la filiale des Ducks.
Au micro de Jérémie Rainville, Martin Madden fils, adjoint au DG des Ducks, commente l’embauche de Bouchard qui a précisé que l’organisation de la Californie lui a donné « beaucoup d’amour ».
Et qu’est-ce que ça veut dire, concrètement?
« Ça se qualifie surtout de l’ouverture et de l’honnêteté. J’ai été très surpris d’appendre que Joël serait peut-être libre le 1er juillet et j’étais vraiment excité de commencer une conversation avec lui quand il est devenu libre, officiellement. »
Parmi les aspects qu’il apprécie de Bouchard, Martin Madden fils parle de l’imputabilité qui vient avec l’entraîneur.
« Il fit parfaitement bien dans cette perspective. C’est une des choses qui a amené du succès à Joël. C’est clair, les gars sont imputables. Il reste dans le positif dans son feed-back avec les joueurs, mais tout le monde sait qu’il y a des conséquences. »
L’ancien joueur des Canadiens et du Rocket Dale Weise a déclaré dans un balado que Bouchard était plutôt dur avec les jeunes de l’organisation montréalaise. Qu’est-ce que Madden en pense?
« J’aimerais qualifier les propos de Dale, parce que dans mes recherches et dans mes pourparlers avec Joël, dans nos conversations, je peux te dire qu’il y a un temps pour être dur, mais il comprend très bien qu’il y a un temps pour supporter et être positif et faire passer les messages de différentes façons.
« Je questionnerais un peu ce genre de commentaire-là… Je pense que Joël le ferait aussi... Ça ne représente pas vraiment sa philosophie, je peux te dire ça. »
Cela noté, Martin Madden comprend que les approches ne peuvent être les mêmes au sein des équipes si l’on tient compte de l’âge et des profils de carrière.
« Tu as des vétérans qui ont connu une belle carrière et qui sont dans un niveau inférieur. Tu as des jeunes qui poussent. Gérer ces différentes situations, ça fait le succès du coach. Tu ne peux pas traiter tous les joueurs exactement de la même façon au niveau personnel. »