La vente de McLaren Automotive est désormais officielle. Le constructeur britannique entre dans une nouvelle ère grâce à son nouveau propriétaire, CYVN Holdings, une entité d’investissement détenue par le gouvernement d’Abu Dhabi.
Ce rachat apporte un capital essentiel à McLaren. L’objectif sera d’exploiter un accès inédit à des capacités d’ingénierie et de design de pointe, ce qui annonce une nouvelle génération de voitures exotiques, comme la future successeure de la 750S.
Un transfert entre fonds souverains
Cet accord a été dévoilé pour la première fois en octobre, CYVN Holdings qui a acquis McLaren Automotive auprès de Mumtalakat, le fonds souverain du Royaume de Bahreïn.
Ce dernier avait acheté une part de McLaren Automotive en 2017, mais n’avait pris le contrôle total du groupe McLaren (incluant les voitures de route et l’écurie de F1) qu’en 2024.
Désormais, les voitures de route McLaren et les monoplaces de F1 sont de nouveau séparées, ouvrant la voie à une restructuration stratégique.
CYVN : un investisseur aux ambitions mondiales
En plus de McLaren, CYVN Holdings a investi dans plusieurs entreprises automobiles ces dernières années, notamment :
• le constructeur chinois de voitures électriques Nio, duquel CYVN tient une part de 20 % ;
• la société britannique Gordon Murray Technologies, connue pour son expertise en ingénierie automobile, entre autres la plateforme iStream pour véhicules électriques ;
• La jeune pousse britannique ForSeven, spécialisée dans les véhicules électriques.
Grâce à ces actifs, McLaren va profiter d’une synergie technologique et d’un savoir-faire renforcé.
Un futur entre performance et technologie
McLaren est connue pour intégrer des technologies issues de la F1 dans ses voitures de route, qu’il s’agisse des châssis, des suspensions, ou des groupes motopropulseurs.
Ce partenariat stratégique entre Abu Dhabi et McLaren promet de renforcer cet héritage. Bien que CYVN prenne une participation dans l’activité de course, celle-ci restera distincte du volet automobile, assurant une flexibilité dans les deux secteurs.
Le rachat est soumis à des conditions de clôture et à des approbations réglementaires, mais aucune complication n’est attendue, les deux parties étant soutenues par des gouvernements.
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