Pour un deuxième match consécutif au Centre Bell, la frénésie régnait autant dans les gradins que sur le banc des joueurs des Canadiens.
Écoutez José Théodore analyser les récents succès des Canadiens et les émotions ressenties lors des rencontres à domicile.
«C'est un peu quelque chose de magique», a lancé José Théodore, d'entrée de jeu.
Les commentaires de Théodore
«En fin de saison, la foule peut t'amener de l'énergie»
«À Montréal, on a des choses qu'on n'a pas ailleurs. Jouer à Montréal, quand tu te promènes et que tu as la clé de la ville et que les gens sont contents de te rencontrer, ça vaut de l'argent.»
Les trois choses dont s'ennuie Théodore
- Les amateurs et les séries éliminatoires à Montréal
- La camaraderie avec les joueurs
- Le chèque de paie...
«C'est sûr que ça donne de l'énergie et une dose d'adrénaline. C'est pas pour rien que mes pires matchs, c'est un lundi soir à Buffalo. Parce que le samedi soir avant, tu jouais contre Toronto».
Plusieurs joueurs ont eu le meilleur de leur carrière à Montréal: «Halak, moi, Christobal Huet, Dale Weise, Pacioretty... Ce n'est pas un hasard.»
Les autres sujets discutés
Montréal, pour le meilleur et pour le pire: «mes années à Montréal, ça a été mes plus belles années.»
José aurait choisi Martin St-Louis ou Patrick Roy?: «Martin St-Louis. Le plan de match de Kent Hughes était de trois, quatre ou cinq années pour les séries. Est-ce que tu penses que Patrick Roy aurait accepté de ne pas faire les séries durant trois ans? Patrick Roy veut gagner à chaque année. Ça prenait un entraîneur recrue qui était prêt à y aller tranquillement.»
En séries, José aime mieux être favori ou négligé?: «J'ai toujours adoré être le négligé. Il y a tellement moins de pression. Si tu perds, c'était prévisible. Si tu causes une surprise, tu es le héros.»